Coup de foudre

Publié le par Bertrand

Depuis un certain temps, je m’emmerde à regarder des films. Combien de fois ai-je dit que je trouvais tel film bof ou nul à chier ? (je ne citerai personne, la liste est bien trop longue)

 

Tout simplement parce qu’aujourd’hui, la BD me semble plus à même de générer des scénarios passionnants que les autres médias. Même la télé à ce qu’il paraît, mais je ne regarde pas les téléfilms.

 

Et pourtant, il y a encore certains films qui valent le coup d’être vus. Ou pour le cas qui nous occupe, d’être revus.

 

 

Edward aux Mains d’Argent est un chef-d’œuvre, disons-le tout net. D’abord, bien sûr, c’est un film de Tim Burton, donc il ne peut pas être foncièrement mauvais. Ensuite, le choix des acteurs est parfait. On n’aurait pu voir personne d’autre dans ces rôles. Imaginez Tom Cruise ou n’importe qui d’autre dans la peau d’Edward. Impensable ! Seul Johnny Depp le pouvait. Pareil pour le rôle de la jolie Kim, dont tout homme normalement constitué devrait tomber amoureux. Qui d’autre que Winona Ryder pouvait l’incarner ? Julia Roberts ? Nicole Kidman ? Non !

 

Burton a le don pour choisir ses acteurs, malgré le choix de Julien Lepers… Euh ! Michael Keaton pour jouer Batman. Le Pingouin (Danny de Vito), le Joker (Jack Nicholson), Edward Bloom (Ewan McGregor), Charlie (Freddie Highmore), … Tous les acteurs sont judicieusement choisis.

 

 

Dans Edward, tout est absolument parfait. Tout est au service de l’histoire, du jeu des acteurs aux décors, en passant par les costumes, les coiffures, et les lumières. Sans oublier la musique, typiquement « burtonnienne ».

 

Quand l’histoire est gaie, les décors sont colorés, les voitures sont jaunes, les maisons bleues et rouges, les costumes rose bonbon, et la musique est entraînante. Quand elle devient tragique, il fait nuit et les mélodies se font plus oppressantes.

 

Cette importance du jeu clair/obscur et couleur/noir existe dès le début du film : le contraste est saisissant entre le château d’Edward et la petite banlieue américaine. Ca interpelle.

 

L’histoire elle-même est touchante.

 

 

Et malgré ce plaidoyer en faveur de ce film, je lui préfère Big Fish, qui est plus émouvant. Comme quoi, l’image ne fait pas tout !

 

Publié dans 400coups

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